Contenu

8 jours en mai: l'effondrement du IIIe Reich

Résumé
Le 30 avril 1945, Hitler se suicide dans son bunker. Le 8 mai 1945, les Alliés obtiennent la capitulation des armées du IIIe Reich. L'auteur retrace le déroulement des huit journées séparant ces deux dates en Allemagne, marquées par une vague de viols et de suicides, la libération des camps de concentration et la fuite des dignitaires nazis, tandis que les contours de l'après-guerre se dessinent.
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 8h. 59min.
Édition: Paris, Passés composés, 2023
Numéro du livre: 75558
ISBN: 9791040400271

Documents similaires

Lu par:Joseph Rovan
Durée:1h. 24min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:17379
Résumé:
Durée:15h. 26min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:68536
Résumé: Que reste-t-il d’un pays disparu depuis plus de vingt-cinq ans et dont l’effacement est toujours un enjeu social et politique ? Sur les tables des videgreniers, par terre dans les hangars ou dans les entreprises délaissées, la République Démocratique Allemande (RDA, 1949-1990) est aujourd’hui un pays à la brocante, un pays à l’horizontal. Ce livre invite à un voyage sur les traces de ce pays disparu. Dans les usines ou les écoles à l’abandon, il arrive que l’on récupère des dossiers individuels, des empreintes des vies de l’époque. Les traces ce sont aussi les milliards d’objets du temps du socialisme qui ont connu de nouveaux destins depuis la chute du Mur. L’enquête suivra ceux qui célèbrent, aujourd’hui, le souvenir de la RDA, et ceux qui veulent la faire revivre un peu. À travers tous ces chemins, à travers la pratique de l’exploration urbaine (Urbex), l’historien raconte les expériences sensorielles et personnelles de ces troublantes rencontres avec un monde disparu, toujours porté par ceux qui l’ont vécu, proposant ainsi une ample réflexion sur les traces et la mémoire.
Durée:21h. 53min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:36938
Résumé: Architecte, ministre de l’Armement du Reich et confident d’Hitler, Albert Speer est jugé avec les autres dignitaires nazis lors du procès de Nuremberg en 1946. Seul à plaider coupable, il est condamné à vingt ans de prison et incarcéré dans l’immense forteresse de Spandau, où Français, Britanniques, Américains et Russes surveillent à tour de rôle sept détenus – dont Rudolf Hess, l’ancien dauphin d’Hitler. Durant ses décennies d’incarcération, Albert Speer rédige sur papier hygiénique des milliers de feuillets de souvenirs et d’observations, à l’insu de ses gardiens ou avec leur complicité. Dans ce journal de détention, publié après sa libération, il évoque pêle-mêle ses entretiens avec Hitler, sa méthode de survie en milieu carcéral et sa perception des débuts de la guerre froide. Jour après jour, il se met en scène comme un homme simple, raisonnable et modeste, qui se penche avec lucidité sur ses aveuglements de jeunesse. Le lecteur – seul juge de la sincérité de son repentir –, en émergeant de ce document historique exceptionnel, sera sans doute surpris et décontenancé d’avoir pénétré aussi loin dans l’univers de ce haut responsable d’un des régimes les plus criminels du xxe siècle
Lu par:Pierre Biner
Durée:15h. 25min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:72580
Résumé: La plupart des Français l’ignorent : c’est en Allemagne, pendant les années 1920, que s’est développée la première culture authentiquement moderne. L’expressionnisme, Einstein, Bertolt Brecht, Gropius, Thomas Mann, Fritz Lang, Max Reinhardt, le Bauhaus, Heidegger, Paul Klee… Autant de noms qui témoignent de l’exceptionnel jaillissement créateur de cette époque dont le livre de Walter Laqueur présente le premier panorama complet – et contrasté : car, la musique atonale ne doit pas faire oublier le brillant renouveau de l’opérette ni le néo-marxisme de l’École de Francfort, le succès de Marlène Dietrich, dans une société « permissive » avant la lettre. Mais, cette époque, aussi contradictoire que riche, connut aussi, peu après la Russie, l’assaut le plus radical et le plus violent contre la modernité, qui devait entraîner l’Allemagne et l’Europe avec elle au bord de l’apocalypse. L’héritage de Weimar n’a pas fini de nous imprégner, ni de nous hanter.
Lu par:Jean Frey
Durée:38h. 27min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66939
Résumé: Dans la lignée des Bienveillantes de Jonathan Littell ou de Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez, un roman hors normes, une fresque exubérante et tragique, pleine de passion, de sang et de larmes, qui retrace tout un pan du XXe siècle, de Riga à Tel Aviv en passant par Auschwitz et Paris. À travers l’histoire de Koja, Hubert et Ev Solm, deux frères et leur sœur, sorte de ménage à trois électrique, Chris Kraus nous entraîne dans des zones d’ombre où morale et droiture sont violemment bafouées, et dresse en creux le portrait d’une Europe à l’agonie, soumise à de nouvelles règles du jeu. Une œuvre impressionnante, magnum opus sur le déclin d’une époque et la naissance d’une nouvelle ère.
Lu par:Jean Frey
Durée:32h. 26min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:38896
Résumé: En une saga qui passe en revue cinq régimes politiques et dissèque l’âme humaine en profondeur, Le Silence relate les destinées de deux familles allemandes, des tranchées de la Première Guerre mondiale à l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui. Narration polyphonique en strates, jeux décalés entre récits et «photographies», oralité stylisée, ce roman ne déroge en rien à l’esthétique sans compromis du lauréat du prix Georg-Büchner 2010.
Durée:3h. 23min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:66834
Résumé: Le soir du 9 novembre 1989, à Berlin-Est habituellement désert sitôt la nuit tombée, de petits groupes silencieux convergent vers les postes-frontières. Tous ont entendu, sur l’unique chaîne de télévision, le porte-parole du Parti bredouiller ab sofort, « dès maintenant », à la question d’un journaliste sur la date de l’ouverture du mur. Son invraisemblable réponse ne correspond pourtant à aucune décision du Comité central, réuni pour trois jours sur fond de manifestations massives des Allemands de l’Est en faveur de la liberté de voyager. De ce colossal cafouillage naît l’événement historique majeur que vivent, incrédules, les protagonistes de ce premier roman : Anna, une jeune Française amoureuse de l’Allemagne, rêvant de retrouver Micha, naguère croisé à l’Est ; Micha lui-même, fils en rupture de ban d’un hiérarque communiste, que hante sa tentative de fuite, quinze ans plus tôt ; le jeune cinéaste et sa mère, transfuges de l’Est, chez qui Anna est hébergée à l’Ouest… Mais aussi les soldats désemparés d’un des postes-frontières, le lieutenant-colonel dont les appels à son propre supérieur de la Stasi restent sans réponse, les membres du Parti furieux, et même l’informateur chargé de tenir à l’œil Micha. Anna découvre la foule en marche vers les checkpoints en sortant d’un cinéma où elle est allée revoir Les Ailes du désir. Avec le sentiment irréel que le film se poursuit, elle participe aux scènes de liesse qui déjà saluent les premiers citoyens de l’Est. Prolongeant la magie, la romancière ajoute à la ronde de ses personnages celui de Cassiel, l’ange des larmes de Wim Wenders : seul capable de survoler les lieux et de pénétrer dans la demeure de chacun, il est le spectateur complice et ému du formidable élan d’un peuple en route vers son destin, et de ses retrouvailles avec les voisins de l’Ouest, dont il était coupé depuis si longtemps. Trente ans après la chute du mur, Christine de Mazières nous rappelle, en incarnant au plus juste les acteurs de ces trois journées pendant lesquelles l’histoire a basculé, les si belles espérances qu’elles ont soulevées.
Lu par:Tasha Rumley
Durée:2h. 49min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:35186
Résumé: Durant la Première Guerre mondiale, à partir de positions révolutionnaires et antimilitaristes, Rosa Luxemburg, allemande d'origine polonaise, fonde le groupe Spartakus avec Karl Liebknecht, Franz Mehring et Clara Zetkin. Détenue en février 1915 pour avoir appelé les prolétaires français et allemands à ne pas participer à ce qui promettait d'être une grande boucherie, réincarcérée en juillet 1916, elle suit de sa prison la progression de la Révolution russe de 1917. Son activité intellectuelle ne se limite pas au militantisme politique proprement dit. Elle échange une correspondance nourrie, particulièrement avec la seconde épouse de Karl Liebknecht, Sophie. A travers ces lettres, traduites dans ce volume pour la première fois dans leur intégralité, elle exprime son amour de la vie, des êtres humains, de la nature et du monde animal, en dehors de toute idéologie pourrait-on croire. Mais n'est-ce pas cet amour et ce respect de la vie qui font d'elle une véritable révolutionnaire ?
Durée:6h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:68738
Résumé: Alors qu’elle se remettait d’une déception amoureuse, la narratrice, prise entre ses aspirations et les attentes de ses parents, s’est quelque peu précipitée dans le mariage. L’heureux élu est un brillant universitaire, un admirable militant – l’homme idéal ? Mais la jeune femme déchante vite, confi née dans sa maison à Mangalore, loin de sa famille, de ses amis. C’est d’abord ses habitudes que son mari entreprend de réformer : il faut qu’elle cesse de passer tant de temps sur internet, sur sa boîte mail, sur les réseaux sociaux – et puis, finalement, sur son ordinateur. Pour elle qui vit de son écriture, c’est presque un arrêt de mort. Il faut qu’elle devienne une parfaite femme du peuple, qu’elle assimile et incarne la doctrine marxiste. Et surtout, surtout, qu’elle respecte son époux et se conforme en tout point à ses désirs. Cet “endoctrinement” passe par la violence, qui emprunte toutes les ramifications possibles, plus perverses les unes que les autres. Pour ne pas sombrer, la narratrice lutte, elle écrit dans sa tête, imaginant comment raconter son histoire, cherchant la moindre faille. Peu à peu, elle invente un stratagème afin de s’en sortir, de garder le contrôle de sa propre vie. De ne pas disparaître. Porté par une voix puissante, ce récit de survie polymorphe, étonnamment lumineux, offre un éclairage salutaire sur les violences faites aux femmes, en Inde et dans le monde. Créant une tonalité singulière, à la fois intime et littéraire, l’auteur décortique avec rage et brio le mécanisme de défense inaltérable que constitue le rapport à la fiction.
Lu par:Marie Tabard
Durée:3h. 17min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:68728
Résumé: Un matin, la police entre dans un collège de Stains. Huit élèves, huit garçons, sont suspectés de viol en réunion sur une fille de la cité voisine, Fatima. Leur interpellation fait exploser le quotidien de chacun des adultes qui entourent les enfants. En quoi sont-ils, eux aussi, responsables ? Il y a les parents, le principal, les surveillants, et une professeure de français, Emma, dont la réaction extrêmement vive surprend tout le monde. Tandis que l’événement ravive en elle des souvenirs douloureux, Emma s’interroge : face à ce qu’a subi Fatima, a-t-elle seulement le droit de se sentir victime ? Car il est des zones grises où la violence ne dit pas toujours son nom… Avec beaucoup de justesse, Gabrielle Tuloup aborde la question de l’abus sexuel dans notre société. Le lecteur, immergé dans l’intimité de personnages confrontés à la notion de consentement et aux lois du silence, suit leur émouvante quête de réparation.
Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:73752
Résumé: A travers des drames qui se sont déroulés au cours de l'été 1944 concernant des exécutions de villageois, cet ouvrage plonge dans les heures les plus noires de la guerre, celles des règlements de compte entre collaborateurs supposés ou réels et résistants du maquis de la Serre. Il se fonde sur des témoignages et des archives pour croiser les destins de ces hommes à l'heure de la Libération.
Durée:1h. 22min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:65042
Résumé: 1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l'Allemagne. L'insurrection s'étend, gagne rapidement la Suisse et l'Alsace. Une silhouette se détache du chaos, celle d'un théologien, un jeune homme, en lutte parmi les insurgés. Il s'appelle Tomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu'elle méritait d'être vécue ; elle mérite donc d'être racontée.